I. ACCUEIL   II. ARMEMENT   III. CIVILISATION    IV. GLOSSAIRES   V. HABITATIONS   VI. HERALDIQUE   VII. HISTOIRE 
VIII. HOMMES   IX. INSOLITE   X. SOURCES & LIENS   XI. QUESTIONS & IDEES   XII. COUP DE MAIN   XIII. LIVRE D'OR

os remarques, vos suggestions, vos questions et vos idées viendront remplir ce livre, témoignage de votre intérêt.

1.) Pourquoi as-tu monté encore un site sur le Moyen Age ? (Yann)

En 2002, je surfais sur le net et je voulais voir ce que l'on raconte sur les épées. Je suis passé de lien en lien et j'ai trouvé une bonne dizaine de fois la même phrase "L'épée est l'arme du chevalier par excellence". J'y ai aussi trouvé les mêmes fautes d'orthographe, justes recopiées sans aucun effort de recherche, ni documentaire, ni de style. Enfin, beaucoup se limitent aux armes et/ou aux armures, ou proposent un historique très succinct d'un château, mais avec une seule photo, sans explorer tout ce qu'il y a autour. J'ai voulu faire plus approfondi, plus détaillé, plus global dans les thèmes aussi. Toutes mes pages sont tirées de documents classiques, parfois très anciens (regarde la page de mes sources si tu as des doutes) afin d'apporter une information fiable sur le Moyen Age. Enfin, c'est arrivé dans ma vie à un moment où je voulais me remettre à créer quelque chose, alors pourquoi pas un site ?

2.) Quel est le type d'épée de tes titres ? (Yann)

Cette épée est une claymore, la grande épée à deux mains des Ecossais. J'ai retouché la photo pour les besoins de la présentation. Dans la première version, j'utilisais cette épée, inspirée d'un jeu vidéo qui rendait l'aspect médiéval, mais trop fantastique. Je ne l'ai pas gardée parce que son style sortait du contexte. Je suis aussi passé à une image GIF et non plus JPEG, ce qui permet d'utiliser les effets de la transparence pour le fond et les titres.

3.) Je ne peux pas accéder à toutes les pages annoncées. Pourquoi ? (Mathilde)

Chaque page nécessite beaucoup d'heures de préparation. Je travaille le reste de la semaine, avec presque deux heures de route par jour, puis je dois m'occuper de ma famille, et tout ça me prend déjà pas mal de temps. J'ai de nombreuses pages en cours d'élaboration (144 exactement en ce moment, plus de nouvelles idées), mais toutes les infos ne sont pas vérifiées, ou bien je n'ai pas encore décidé comment écrire le texte. Et puis je reprends toutes mes photos afin qu'elles soient les plus légères possibles pour diminuer le temps de chargement. Mais tout vient, en fonction de mes disponibilités et de mes soucis informatiques (disque dur reformaté, perte de photos, virus, déménagement...). Laissez-moi un message pour me dire quelles sont vos préférences (ou vos urgences), j'essaierai de monter les pages en fonction. Les super-nouveautés prévues sont : le dictionnaire des personnages importants (ça y est, c'est fait), le glossaire (introuvable ailleurs) des traités (ça aussi, c'est fait), la tapisserie de Bayeux (dite aussi de la reine Mathilde, ça tombe bien...). Je voudrais aussi ajouter une grosse info sur l'art de la forge avec la page de l'épée... Le dictionnaire des noms communs avance très très doucement, et il devrait contenir près de 1500 entrées !! Les menus d'accès sont mis à jour au fur et à mesure, ce qui veut dire que tous les liens existants fonctionnent (enfin j'espère !) et que tous les autres vont bientôt fonctionner. Patience...

 

4.) J'ai remarqué que vous avez changé l'image de la page d'accueil. C'était rigolo comme idée. (Stéphanie)

D'abord, merci beaucoup pour votre confiance et votre fidélité. Au début, j'ai voulu tester la superposition d'images, qui basculent automatiquement lorsque la souris passe au dessus. C'est très efficace pour montrer un détail particulier et je l'ai gardé par exemple sur la page du château de Bressieux (voir V Habitations - Places fortes) pour souligner les rehausses des tours portières. Histoire de m'amuser sur ma page d'accueil, j'utilisais une photo où je portais un grand heaume (italien du XV^e siècle) fermé, qui s'ouvrait au passage de la souris pour souhaiter la bienvenue sur le site. Par la suite, Microsoft (Service Pack 2) s'est mis en tête de protéger les internautes contre leur gré et a bloqué de façon systématique tous les modules de programmation Java. Je n'en utilise que deux, les menus déroulants à gauche de la page au fur et à mesure des choix et la superposition d'images. Tous deux sont extraits des fonctions de base de FrontPage et DreamWeaver et donc totalement sécurisés. A chaque fois, une fenêtre indiquait que Microsoft avait bloqué un virus potentiel et empêchait une visualisation correcte. Mon visage n'étant de toute façon pas le sujet principal du site, j'ai enlevé mon portrait et le module Java, que j'ai remplacés par mes armoiries.

 

5.) Comment avez-vous choisi le dessin de vos armoiries ? A quoi correspondent-elles ? (Stéphanie)

Au début des années 1990, j'ai travaillé avec la comtesse Laurence Borgni d'Artiel et elle m'a souvent appelé son chevalier. Au delà du jeu et sans être un adoubement dans les formes classiques (j'entends par là : militaires) de la chevalerie, c'est resté un point de départ plutôt sympathique. Déjà passionné de Moyen Age, j'étais très tenté de construire mon propre blason et je crois que tous les petits garçons ont du en rêver un jour. Je conseille d'ailleurs à tout le monde d'essayer, c'est un exercice très réglementé et beaucoup moins simple qu'il paraît.

 

Dernièrement, j'ai commencé par me documenter dans plusieurs directions : comment ça marche (voir VI Héraldique), à quoi ai-je droit, à quoi ressemblent les blasons de ma famille et de mes homonymes (patronyme ou noms proches) etc... J'ai ainsi rassemblé une grosse masse d'informations, puis j'ai fait un tri à partir de mes propres goûts. N'ayant pas de titre personnel de noblesse, je n'ai pas à usurper une qualité. Je ne détournerai donc pas les attributs des autres rangs, comme beaucoup l'ont déjà fait, le plus souvent par snobisme ou surtout par ignorance. De même, mon "titre" de chevalier m'autorise à timbrer mon blason, contrairement aux marchands et autres citadins.

 

Dans le même temps, j'ai aussi ajouté une page avec (une infime partie de) ma généalogie personnelle. Actuellement, je peux remonter et prouver ma filiation au delà de la 60^e génération, avec deux branches distinctes qui arrivent en plein Moyen Age et une brochette d'ancêtres illustres. Je compte au moins un empereur romain, les sept premiers rois de France, des empereurs romains germaniques, des empereurs byzantins, des souverains de tous les pays d'Europe ou presque, plusieurs saints et saintes (catholiques et orthodoxes), des ducs, des comtes et plein d'autres... J'ai des ancêtres connus dans toutes les races : Mérovingiens, Carolingiens, Robertiens et Capétiens directs. Le choix du titre de chevalier reste dans l'esprit de la lignée tout en étant (je l'espère) suffisamment modeste.

Voici donc le détail :

Dans les étymologies proches de mes origines paternelles, j'ai trouvé une base assez répandue "d'azur à la fasce d'or" (par exemple les Baradat de Guyenne). Ensuite venaient de nombreuses variantes avec soit un meuble, soit plusieurs, et dans tous les tons possibles. Pour ne pas voler des armoiries existantes et selon mon histoire personnelle, j'ai ajouté l'écaille (en allemand "Schuppe"), un meuble très rare qu'on ne connaît que dans le blason de la ville de Pau. Son dessin ne me satisfaisant pas, j'ai cherché à le styliser à ma manière. J'ai donc trouvé la photo d'une écaille de coelacanthe (ce poisson existe sur Terre depuis plus de 100 millions d'années, il s'inscrit aussi dans la durée) que j'ai retouchée grossièrement avec Paintbrush. J'ai également repris la fleur de lys mais en argent, car mon ancêtre (avec le titre de roi) le plus proche est Henri II de Champagne ou Henri I^er de Jérusalem, roi de Jérusalem et bien que petit-fils de Louis VII et d'Aliénor d'Aquitaine par sa mère, la couronne de France était déjà passée à Philippe II Auguste.

 

J'utilise le heaume des nouveaux anoblis puisque je ne peux pas prouver trois races (en fait justifier que vos parents des trois générations précédentes sont des gentilshommes, sans aucune définition de gentilshommes) à la création de mes armoiries. Pas de couronne, réservée au minimum aux bannerets, d'où le bourrelet aux couleurs de l'écu, azur et or. Les lambrequins n'ont qu'une fonction décorative, j'ai simplement conservé les couleurs habituelles. Le cimier reste un motif personnel et peut changer d'un jour à l'autre. Comme j'ai vécu trois ans en Allemagne et que j'habite une ville qui a appartenu jusqu'au XV^e siècle au saint empereur romain germanique, j'ai choisi la tête de l'aigle allemand. Pas de support ni de tenants, symboles d'une haute autorité. Pas de cri, mais ma devise "Fair fasce" rappelle la partition et pourrait être utilisée comme cri de ralliement. Bien évidemment, le listel est de couleur (azur) et les lettres de métal (or), conformément aux règles de l'héraldique (et contrairement à beaucoup de sites commerciaux qui vous affirment être des experts...).

 

Le plus fort ? Bien que je me sois directement inspiré d'armoiries tirées d'une ressemblance étymologique du côté paternel, j'ai retrouvé pour blason d'un ancêtre du XII^e siècle par la branche maternelle la définition "d'azur à la fasce d'or". Surprenant, non ?

6.) Petit message gentil reçu sur la messagerie (a french girl <lordkelis_2002@yahoo.fr>)

"Face de rat !! Qu est ce que c'est que ce site a moitié enorme ou il manque plein de page et de theme . Et qui t a permis miserable !!! De plus tu es en manque d'illustration que ca fait pitié alors que le moyen age c'est le reve : le roi Arthur , les croisades la chevalerie. Arriere sale gueux ou je te pourfend !!! Bon dans ma grande misericorde je te permet de continuer ton miserabe labeur."

J'ai laissé les fautes, ça fait tellement plus vrai. Et ma réponse bien sûr :

Bonsoir Lordkelis,
A ce que je vois, tu es venu(e) faire un tour chez moi. Merci pour la visite, même si visiblement, il t'a manqué quelque chose. Quelques remarques à mon tour :
1.) Sois plus précis la prochaine fois sur les sujets qui t'intéressent, ça m'aide à avancer dans une direction particulière.
2.) N'hésite pas à m'indiquer l'adresse de ton propre site, que je puisse aussi juger de ta créativité et du sérieux de ton travail.
3.) Tu dois être bien jeune et certainement bien fol pour oser insulter tes meilleurs. Ouvre ton heaume, dévoile tes armoiries, révèle ton lignage et viens discuter à visage ouvert, tu seras le (la) bienvenu(e). Et relis la page http://laguettedudonjon.free.fr/livredor.htm , surtout la cinquième question, tu sauras alors à qui tu t'agresses. Actuellement, je peux prouver ma filiation jusqu'au Moyen Age, peux-tu en dire autant ?
4.) D'après toi, le Moyen Age, c'est le rêve. Tu veux le roi Arthur, les croisades et la chevalerie. Arthur n'a jamais existé, ce n'est qu'un héros romantique créé par un moine au XII^e siècle. Et accessoirement, je ne pense pas que les croisades aient été un rêve, du moins pour tous ceux qui y sont allés à pied.
Pourtant, je parle de toutes ces belles choses. Quant aux illustrations, c'est plus compliqué d'en trouver des vraies de l'époque (Jeanne d'Arc par exemple) plutôt que de sortir un magazine cinéma. C'est aussi plus enrichissant.
Reviens quand tu veux, mais révise ton impératif pour les verbes du 3e groupe avant les exams... 
A bientôt,
Patrick.

(J'étais quand même un peu distrait pour avoir confondu l'impératif et le très basique présent de l'indicatif. Mais moi, mes exams sont loin...)

6 bis.) Évidemment, ça ne s'arrête pas là !

Six semaines plus tard, j'ai recontacté Lordkelis, toujours pas de réponse, bien sûr. Mais son message avait bien énervé mes habitués et les infos sont arrivées plus vite. Depuis, nous avons reconstitué une branche de l'arbre généalogique qui nous mène en ascendance directe à Louis VII le Jeune, roi de France, par l'intermédiaire de la famille de Montmorency. Je compte donc officiellement parmi mes ascendants sept rois de France capétiens directs (Robert I^er, Hugues Capet, Robert II le Pieux, Henri I^er, Philippe I^er, Louis VI Le Batailleur et Louis VII le Jeune), ainsi que le saint Empereur romain germanique Charlemagne et Guillaume le Conquérant, entre autres !!! Ca ne sert à rien, ça ne rapporte rien non plus, mais tout au fond, c'est bien sympa quand même...

PS : Et comme ce site évolue encore, allez voir sur la page Généalogie. Ca ne sert toujours à rien, mais il commence à y avoir un paquet de noms qui figurent dans tous les manuels d'histoire : des comtes, des ducs, des princes, des rois, des empereurs, quelques saints, de tous les pays d'Europe et au-delà, ils y sont tous. En fait, nous avons tous des ancêtres illustres. La seule différence, c'est que j'ai trouvé les miens. Bon courage à tous.

7.) J'attendais avec impatience la sortie du Glossaire des Personnalités pour des infos sur la littérature médiévale. Je n'y ai pas trouvé Chrétien de Troyes. C'est exprès, ou juste un oubli ? (A.D.)

Parler du Moyen Age et ne pas citer Chrétien de Troyes, rassure-toi, c'était vraiment un oubli. Maintenant, c'est réparé et tu peux vérifier... Une preuve de plus que ce glossaire continue à être élargi et complété régulièrement depuis sa mise en ligne. Ceci dit, je citais déjà Chrétien de Troyes à l'entrée "Gringalet", avec un sens qui a complètement changé aujourd'hui, ou encore comme source d'inspiration de Wolfram von Eschenbach... Autre chose ?

8.) Pourriez-vous m'expliquer comment fonctionnent les n° SOSA ?

Le numéro SOSA se calcule à partir d'une personne précise, qui appartient à la 1^ère génération et porte toujours le n° 1, par exemple Vous. Vos parents appartiennent donc logiquement à la génération 2. Pour calculer leurs n° SOSA, on multiplie le n° de l'enfant par 2, ce qui donne le n° 2 pour le père, auquel on ajoute 1 pour la mère, ce qui lui donne le n° 3. Et ainsi de suite pour vos grands-parents (génération 3), qui deviennent respectivement n° 4 (2x2 pour le grand-père paternel), n° 5 (2x2+1 pour la grand-mère paternelle), n° 6 (2x3 pour le grand-père maternel) et n° 7 (2x3+1 pour la grand-mère maternelle), etc... Le nombre de vos ascendants double donc bien à chaque génération. Il ne faut pas oublier que l'on retrouve certaines personnes dans plusieurs branches en raison de remariages ou d'unions entre descendants ou entre branches proches, ce qui diminue le nombre de personnes différentes. Ces personnes sont donc plusieurs fois nos ancêtres, et parfois à des générations différentes.

Pour les puristes en mathématiques, tout fonctionne sur le principe d'une arborescence et des puissances de 2. Le premier n° SOSA de la génération N (par une filiation exclusivement masculine) sera le n° 2^(N-1) et on comptera 2^(N-1) ancêtres, rien qu'à ce niveau. Si l'on additionne tous vos ancêtres jusqu'à la génération N, cela fera (2^N)-1 personnes au total, 1023 personnes pour 10 générations, mais déjà plus d'un million à la 20^e génération et plus d'un milliard à la 30^e.

9.) Si j'ai bien suivi votre raisonnement, nous avons tous des ancêtres communs.

Si vous doutez que nous ayons des ancêtres communs, suivez ceci. Prenons deux de mes très anciens ancêtres : Clovis I^er [n° 51.637.389.840.433.672] et sainte Clotilde [n° 51.637.389.840.433.673], soit chacun un SOSA de plus de cinquante millions de milliards. Cela signifie théoriquement qu'à l'époque de Clovis et sainte Clotilde (56 générations, il y a 1500 ans), il aurait fallu soixante-dix sept millions de milliards de personnes différentes pour une seule et même génération de mes ancêtres. Si l'on considère qu'à l'heure actuelle, seulement six milliards d'individus peuplent notre planète à la même époque, il devient évident que certains de mes ancêtres sont aussi les vôtres. Il ne reste plus qu'à trouver lesquels...

Je peux prouver officiellement ma filiation à la 60^e génération (et encore, seulement deux personnes) et le total jusqu'à cette époque représente le nombre énorme de 2⁵⁹ individus, soit un peu plus de 576 millions de milliards d'ancêtres. Malgré tout, nous n'avons réussi à identifier que 1578 de toutes ces personnes. Nous n'en connaissons donc finalement que 0,000 000 000 000 002 737 393 %. Ce qui nous laisse encore beaucoup, beaucoup, beaucoup de travail en perspective...

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